2020.12.09
[Mugi : Cosplayeuse] Créer des costumes est son arme de prédilection
Elle a fait l’interview dans un cosplay de Wraith d’Apex Legends
Dois-je présenter notre invitée aujourd’hui en tant que cosplayeuse ou créatrice de costumes…? Je ne suis pas sûr. Même si j’ai interviewé de nombreux cosplayeurs jusqu’à présent, je suis toujours étonné de voir qu’ils fabriquent leurs propres costumes, et aussi de les entendre dire des choses comme “C’est moi qui l’ai fait !”. J’aime l’idée que le cosplay est quelque chose qui peut être apprécié jusqu’à la création du costume en lui-même.
Cependant, le nombre de projets réalisés par notre invitée aujourd’hui est… phénoménal. J’ai pensé qu’il devait y avoir une erreur.
Un nombre de pièces produites estimé à plusieurs… centaines ?!
Moi-Moi a passé le flambeau à cette cosplayeuse et, avec son impressionnant palmarès en création de costumes, il n’est pas exagéré de présenter notre invitée d’aujourd’hui, Mugi, comme créatrice. En tout, combien de pièces avez-vous fabriquées ?
“Hum… au moins 300 pièces ! Même si c’est certainement plus (rires).
Hein ?! 3… 00 ?? Pas 3… 0 ?
“Non non. J’ai commencé à faire du cosplay il y a 11 ans et jusqu’à maintenant, ça donne à peu près ce chiffre !”
Incroyable… Vous avez vraiment fabriqué 300 pièces ? Vous devez être très demandée, non?
“Quand je suis occupée, je fabrique environ 30 costumes par an. En y réfléchissant, je me demande si je peux considérer mes pièces précédentes comme des costumes… mais si on inclut aussi les pièces brutes, cela donne à peu près ce chiffre.”
Absolument tout, du tissu aux accessoires, est rempli de passion et de créativité
La ruée vers la fabrication de costumes !
C’est vraiment excitant d’enfiler une nouvelle tenue. Mais nous nous sommes demandé, lorsque vous participez à une séance photo, ne devez-vous pas toujours avoir un nouveau costume prêt à chaque séance ?
“Même en cosplay, il existe de nombreuses façons d’exprimer un personnage. Par exemple, certaines personnes puisent leur force dans leur style et sont vraiment douées pour incarner le personnage, d’autres ont plus confiance en leur maquillage et le soin de leur peau et se concentrent sur cela. Pour moi, c’est le costume en lui-même.”
Pretty Cure 5 (Milky Rose): Photographe — Minano (Twitter/@smart_rs700)
Maintenant que le cosplay s’est répandu dans le monde entier, j’ai l’impression qu’il ne s’agit plus uniquement de cosplay mais que nous sommes entrés dans une ère de “Quelles compétences et talents particuliers avez-vous pour vous représenter dans le genre du cosplay? ” Peut-être que la culture du cosplay grandit et évolue.
“C’est ce que je voulais dire quand j’ai dit que pour moi c’était les costumes. Quand j’ai commencé à faire des costumes, j’ai posté ce que je faisais sur les réseaux sociaux. J’ai reçu beaucoup de compliments comme par exemple “Très bon choix de tissu !”. Comme je fais attention aux matériaux que je choisis, c’était agréable à entendre. C’est à partir de là que j’ai cherché des moyens de m’exprimer à travers les costumes que je fabrique.
Je me demande, à force d’en créer autant, votre maison ne va-t-elle pas déborder de costumes à un moment ?
“Oui… et pas seulement. Ma maison devient vraiment désordonnée quand je fais des costumes. Pour cette raison, je me suis jurée de jeter ou de donner les costumes qui ne rentrent plus dans mon placard. Du coup maintenant, j’ai une dizaine de costumes sous la main.
C’est une règle très stricte envers vous-même… Maintenant, je me demande ce que sont devenus les 290 autres costumes.
Dororo (Hyakkimaru) Photographe : Alpaca
Band Yarouze (Asahi Otori) Photographe : Kitsune (Twitter/@fox_yellow )
“Je sais que si je ne me fixe pas de règles strictes, il m’est presque impossible de les suivre. J’ai également ralenti la vitesse de production, afin de pouvoir prendre mon temps pour créer des pièces. Au début, le rythme auquel je fabriquais des costumes était si rapide que je ne pouvais pas mettre autant de soin que j’aurais souhaité. J’ai l’impression que depuis que j’ai ralenti, il m’est possible de briller davantage via les costumes que je fabrique.”
Un coup d’œil exclusif dans le placard de Mugi ! Il est organisé de manière très soignée.
Comme vous l’avez si bien mentionné, si l’objectif est simplement de produire costume après costume, cela enlève tout le plaisir.
“C’est précisément parce que j’aime faire des costumes que je le fais. Cependant, cela demande du temps, des efforts et de l’argent, donc ce n’est pas quelque chose que je peux faire à la va vite. J’ai besoin des connaissances que j’ai acquises jusqu’à présent, mais je dirais aussi que plus de la moitié du processus est possible grâce à l’amour que j’éprouve envers les œuvres et les personnages, ce qui me donne de l’adrénaline (rires)”.
Mugi nous a donné quelques points à garder à l’esprit tout en profitant du cosplay.
“Je fais du cosplay parce que c’est amusant et que j’aime les personnages. Je ne pense pas que ce soit quelque chose que vous puissiez utiliser pour comparer une personne à l’autre. Bien que cela puisse paraître bizarre, j’ai l’impression que faire des costumes est la même chose. Chaque cosplayeur a du temps différent à consacrer au cosplay. Franchement, parfois je vois le cosplay d’autres personnes et où je me dis “Wow ! C’est incroyable !”. Mais je me suis rappelée que j’étais moi-même et que les autres sont ce qu’ils sont. Après avoir commencé à penser de cette façon, le cosplay est devenu encore plus amusant !”
C’est sûr. Surtout quand il s’agit de créer des costumes, il existe de nombreuses possibilités en matière de créativité et il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. Si vous pouvez trouver de la joie même dans les différences entre les gens, votre expérience de cosplay sera d’autant plus enrichissante.
Kiratto Pri Chan (Anna) Photographe : Ashitaka (Twitter/@ashitaka_photo)
Kiratto Pri Chan (Dia) Photographe : Ashitaka (Twitter/@ashitaka_photo)
Les commandes pour les particuliers ont officiellement commencé !
En plus de son travail actuel, Mugi accepte actuellement les demandes de costumes de cosplayeurs particuliers.
“Je suis tombé sur quelqu’un sur les réseaux sociaux qui disait :” Y a-t-il quelqu’un qui puisse me fabriquer ce costume ?” Je me suis alors proposée et c’est comme ça que ça a commencé.”
Et bien sûr, avec la qualité de fabrication que propose Mugi, il ne fait aucun doute que le nombre de clients ne va cesser de croître.
Son atelier où sont confectionnés les costumes. Avec une ambiance aussi sophistiquée,
vous ne pouvez pas vous empêcher d’être attiré par le cosplay.
“Maintenant, il y a des personnes qui me disent “Je veux que tu le fasses toi parce que je veux un costume de type “Mugi”” ou encore “Je veux un costume avec ton sens du style”. Ça me rend si heureuse d’entendre ça. Je suis fière d’avoir travaillé de tout mon cœur jusqu’à présent et ma motivation ne cesse d’augmenter. Il y a même des demandes qui arrivent sur les réseaux sociaux qui proviennent de personnes que je ne suis même pas. J’ai fait de la création de mode à l’université, donc je suis heureuse de pouvoir aider les gens avec mon savoir. De plus, lorsque je fais un costume pour quelqu’un d’autre, je ne peux pas prendre de raccourcis, c’est donc un bon moyen pour moi de perfectionner mes compétences. “
Enfin, nous avons reçu des conseils pour tous les créateurs de costumes du monde entier !
“Au Japon, il y a des magasins qui vendent beaucoup de choses pour la modique somme de 100 yens, mais qu’en est-il à l’étranger ? Ce que je voudrais vous dire, c’est que vous devez sortir des sentiers battus en termes de ce que vous pouvez utiliser et comment vous pouvez l’utiliser. Par exemple, quelque chose d’aussi simple qu’une vis peut avoir des possibilités infinies. La capacité de penser librement comme ça est l’un des vrais plaisirs du cosplay !”
Une des pièces de Mugi. Je suis impressionné par la complexité des détails.
A en juger par ce niveau de qualité,
je peux imaginer qu’il y en a beaucoup qui s’exclament “Je veux que Mugi me fasse quelque chose !”
Mugi:
Twitter:@m_65087
Instagram:mokoto273
Site de commande de costumes de Mugi:mugimugioreo.wixsite.com/rinlin
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Writer
Shiro Sato
Ayant démarré une société de production publicitaire en 2010 dont le principal partenaire commercial est une société de vente par correspondance, il se spécialise dans la publicité directe.
Translator
Jessica Iragne